(Illustr. 11) Rudolf Hausner (1914–1994), Adam massif, tempera à l’huile, 1968/69
Cf. 1. Moïse 3.23 et 1. Moïse 2.7 : Alors l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Eden pour qu'il travaille le sol d'où il avait été tiré. – L'Éternel Dieu façonna l'homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l'homme devint un être vivant.
(Illustr. 12) Nikolaj Komarow (né en 1959), Caïn et Abel, huile, 1996
Cf. 1. Moïse 4.4-8 : L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais pas sur Caïn et son offrande. Caïn se mit dans une grande colère, et son visage s'assombrit. L'Éternel dit à Caïn : « Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre ? Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte : son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le ! » Mais Caïn dit à son frère Abel : « Allons aux champs. » Et lorsqu'ils furent dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
(Illustr. 13) Gideon Hausmann, L'Arbre de Noé, dessin aux crayons de couleurs, 1985
Cf. 1. Moïse 8.10f : Il attendit encore sept autres jours et lâcha de nouveau la colombe hors du bateau ; elle revint vers lui sur le soir, tenant dans son bec une feuille d'olivier toute fraîche ; Noé sut ainsi que les eaux s'étaient résorbées sur la terre.
(Illustr. 14) Friedrich Dürrenmatt (1921–1990), Avant l’effrondrement (la Tour de Babel), dessin à la plume, 1952
Cf. 1. Moïse 11.3-8 : Ils se dirent les uns aux autres : « Allons, moulons des briques et cuisons-les au four. » Ainsi ils employèrent les briques comme pierres et le bitume leur servit de mortier. Puis ils dirent : « Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu'au ciel, alors notre nom deviendra célèbre et nous ne serons pas disséminés sur l'ensemble de la terre. » L'Éternel descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes construisaient. Alors il dit : « Voici qu'ils forment un seul peuple parlant tous la même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris de faire! Et maintenant, quels que soient les projets qu'ils concevront, rien ne les empêchera de les réaliser. Eh bien, descendons et brouillons leur langage pour qu'ils ne se comprennent plus entre eux ! » Et l'Éternel les dissémina loin de là sur toute la terre ; ils cessèrent donc la construction de la ville.
(Illustr. 15) Icône russe, Sainte-Trinité (Les trois anges visitant Abraham), 17e siècle
Cf. 1. Moïse 18.1 -5 : L'Éternel apparut à Abraham près des chênes de Mamré. Abraham était assis à l'entrée de sa tente. C'était l'heure de la forte chaleur. Il regarda et aperçut soudain trois hommes qui se tenaient à quelque distance de lui. Dès qu'il les vit, il courut à leur rencontre depuis l'entrée de sa tente et se prosterna jusqu'à terre. « Mes seigneurs, leur dit-il, faites-moi la faveur de ne pas passer près de chez votre serviteur sans vous arrêter ! Permettez-moi d'aller chercher un peu d'eau pour que vous vous laviez les pieds, puis vous vous reposerez là sous cet arbre. Je vous apporterai un morceau de pain et vous reprendrez des forces avant de poursuivre votre chemin puisque vous êtes passés si près de chez votre serviteur. » Ils répondirent : « Très bien, fais comme tu as dit ! »
(Illustr. 16) Otto Dix (1891–1969), La Lutte de Jacob avec l'ange, huile, 1943, Kunstmuseum Stuttgart
Cf. 1. Moïse 32.23-27 : Dans la nuit, il se leva, emmena ses deux femmes, leurs servantes et ses onze fils et passa le gué du Yabboq. Après leur avoir fait traverser le torrent et avoir fait passer tout ce qui lui appartenait, Jacob resta seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'à l'aube. Quand l'adversaire vit qu'il n'arrivait pas à vaincre Jacob, il lui porta un coup à l'articulation de la hanche qui se démit pendant qu'il luttait avec lui. Puis il dit à Jacob : « Laisse-moi partir, car le jour se lève. » Mais Jacob répondit : « Je ne te laisserai pas aller avant que tu ne m'aies béni. »
(Illustr. 17) Motif sur un poêle en faïence de Hambourg, La Réconciliation entre Jacob et Esaü, vers 1730
Cf. 1. Moïse 33.4 et 8-10 : Esaü courut à sa rencontre, le prit dans ses bras, se jeta à son cou et l'embrassa. Tous deux se mirent à pleurer... Esaü demanda : « Que veux-tu faire avec tout ce camp que j'ai croisé ? » « C'est un cadeau pour obtenir la faveur de mon seigneur. » « J'ai beaucoup de biens, mon frère, dit Esaü, garde ce qui est à toi. » « Non, dit Jacob, je t'en prie, si j'ai obtenu ta faveur, accepte mon présent, car je t'ai vu en face comme on regarde la face de Dieu, et tu m'as accueilli favorablement. »
(Illustr. 18) Gillis van Coninxloo (1544–1607) (attribué), Joseph vendu par ses frères, huile, non daté
Cf. 1. Moïse 37.26-28 : Alors Juda dit à ses frères : « Quel intérêt avons-nous à tuer notre frère et à cacher sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites. Ne portons pas la main sur lui, car c'est notre frère, il est de même sang que nous. » Ses frères furent d'accord et, lorsque les marchands madianites passèrent, ils hissèrent Joseph hors de la citerne et le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d'argent. Ceux-ci l'emmenèrent en Egypte.
(Illustr. 19) Ernst Barlach (1870–1938), Moïse sur le mont Sinaï, gravure sur bois, 1928
Cf. 2. Moïse 32.7f : L'Éternel dit à Moïse : « Va, redescends, car ton peuple que tu as fait sortir d'Egypte se conduit très mal. Ils se sont bien vite détournés de la voie que je leur avais indiquée. Ils se sont fabriqué un veau de métal fondu, ils se sont prosternés devant lui et lui ont offert des sacrifices en disant : ‹ Israël, voici ton dieu, qui t'a fait sortir d'Egypte ! › »
(Illustr. 20) Emil Nolde (1867–1956), Le Prophète, gravure sur bois, 1912
Cf. Ésaïe 53.4 : Pourtant, en vérité, c'est de nos maladies qu'il s'est chargé, et ce sont nos souffrances qu'il a prises sur lui, alors que nous pensions que Dieu l'avait puni, frappé et humilié.