(Illustr. 31) Icône russe, Le Baptême de Jésus, tempera, 19e siècle
Cf. Luc 3.21f : Tout le peuple accourait vers Jean pour se faire baptiser. Jésus fut aussi baptisé. Or, pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit et le Saint-Esprit descendit sur lui, sous une forme corporelle, comme une colombe. Une voix retentit alors du ciel : « Tu es mon Fils bien-aimé. Tu fais toute ma joie. »
(Illustr. 32) Victor Wetschganow (1955–1994), Le Christ dans le désert, huile, vers 1990
Cf: Luc 4.1f : Jésus, rempli de l'Esprit Saint, revint du Jourdain et le Saint-Esprit le conduisit dans le désert où il fut tenté par le diable durant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ils furent passés, il eut faim.
(Illustr. 33) Karl Schmidt- Rottluff (1884–1976), Le coup de filet de Pierre, gravure sur bois de l’« Album au Christ », 1918
Cf. Luc 5.7-10 : Alors ils firent signe à leurs associés, dans l'autre barque, de venir les aider. Ceux-ci arrivèrent, et l'on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. En voyant cela, Simon Pierre se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » En effet, il était saisi d'effroi, ainsi que tous ses compagnons, devant la pêche extraordinaire qu'ils venaient de faire. Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : « N'aie pas peur ! A partir de maintenant, tu seras pêcheur d'hommes. »
(Illustr. 34) Otto Pankok (1893–1966), Jésus, monotype, non daté
Cf. Luc 5.30-32 : Les pharisiens et les spécialistes de la Loi qui appartenaient à leur parti s'indignaient et interpellèrent les disciples de Jésus : « Comment pouvez-vous manger et boire avec ces collecteurs d'impôts, ces pécheurs notoires ? » Jésus leur répondit : « Ceux qui sont en bonne santé n'ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Ce ne sont pas des justes, mais des pécheurs que je suis venu appeler à changer de vie. »
(Illustr. 35) Ernst Barlach (1870–1938), Le Christ prêchant, coulage posthume en bronze d’après le modèle en plâtre de 1931
Cf. Matthieu 6.31-33 : « Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : ‹ Que mangerons-nous ? › ou : ‹ Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons- nous ? › Toutes ces choses, les païens s'en préoccupent sans cesse. Mais votre Père, qui est aux cieux, sait que vous en avez besoin. Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus. »
(Illustr. 36) Ernst Barlach (1870–1938), Que le livre de nos offenses soit anéanti, gravure sur bois de la série inspirée de L’Ode à la joie de Schiller, 1927
Cf. Matthieu 7.1f : « Ne condamnez pas les autres, pour ne pas être vous-mêmes condamnés. Car vous serez condamnés vous-mêmes de la manière dont vous aurez condamné, et on vous appliquera la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer les autres. »
(Illustr. 37) Domenico Fiasella (1589–1669), Le Christ ressuscitant le fils de la veuve de Naïn, huile, 1615, Ringling Museum of Art / Floride
Cf. Luc 7.12-15 : Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d'une veuve. Beaucoup d'habitants de la ville suivaient le cortège. Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : « Ne pleure pas ! » Puis il s'approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s'arrêtèrent. « Jeune homme, dit-il, je te l'ordonne, lève-toi ! » Le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
(Illustr. 38) Giovanni Bellini (1430–1516), Le Christ bénissant, huile, vers 1505–1510
Cf. Matthieu 11.28-30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d'un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère. »
La Transfiguration de Jésus (Illustr. 39) Cf. Marc 9.2-13 : Six jours plus tard, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena sur une haute montagne, à l'écart, eux seuls. Là, il fut transfiguré devant eux : ses vêtements devinrent éblouissants et si parfaitement blancs que personne sur la terre ne peut produire une telle blancheur. Alors Elie leur apparut, avec Moïse ; ils parlaient tous deux avec Jésus. Pierre s'adressa à Jésus et lui dit : « Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. » En fait, il ne savait ce qu'il disait, car ils étaient tous les trois remplis de peur. Une nuée se forma alors et les enveloppa. Une voix en sortit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » Aussitôt les disciples regardèrent autour d'eux, et ils ne virent plus personne, sinon Jésus, qui était seul avec eux. Pendant qu'ils descendaient de la montagne, il leur ordonna de ne raconter à personne ce qu'ils venaient de voir, jusqu'à ce que le Fils de l'homme ressuscite d'entre les morts. Ils obéirent à cet ordre, mais discutaient entre eux sur ce que « ressusciter d'entre les morts » voulait dire. Ils lui demandèrent alors : « Pourquoi les spécialistes de la Loi disent-ils qu'Elie doit venir en premier lieu ? » « Oui, leur dit-il, Elie vient d'abord pour remettre toutes choses en ordre. Pourquoi l'Écriture annonce-t-elle aussi que le Fils de l'homme souffrira beaucoup et sera traité avec mépris ? » En fait, je vous le déclare : Elie est venu et ils l'ont traité comme ils ont voulu, comme l'Écriture l'a annoncé à son sujet. »
La guérison d'un enfant (Illustr. 39) Cf. Marc 9.14-29 : Lorsqu'ils revinrent vers les disciples, ils virent une grande foule qui les entourait et des spécialistes de la Loi qui discutaient avec eux. Dès que tous ces gens aperçurent Jésus, ils furent très surpris et se précipitèrent à sa rencontre pour le saluer. « De quoi discutez-vous avec eux ? » leur demanda-t-il. De la foule, quelqu'un lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils car il est sous l'emprise d'un esprit qui le rend muet. Partout où cet esprit s'empare de lui, il le jette par terre, de l'écume sort de la bouche de l'enfant, qui grince des dents ; puis il devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples de chasser ce mauvais esprit, mais ils n'ont pas pu le faire. » Jésus s'adressa à eux et leur dit : « Peuple incrédule ! Jusqu'à quand devrai-je encore rester avec vous ? Jusqu'à quand devrai-je vous supporter ? Amenez-moi l'enfant ! » On le lui amena. Mais, dès qu'il vit Jésus, l'esprit mauvais agita convulsivement l'enfant et le jeta par terre. Celui-ci se roula sur le sol, de l'écume à la bouche. « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » demanda Jésus à son père. « Depuis qu'il est tout petit. Souvent même, l'esprit mauvais le pousse à se jeter dans le feu ou dans l'eau pour le faire mourir. Si tu peux faire quelque chose, aie pitié de nous et viens à notre aide ! » « Si tu peux ! répliqua Jésus. Tout est possible à celui qui croit. » Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois, mais aide-moi, car je manque de foi ! » Jésus, voyant la foule affluer, commanda avec sévérité à l'esprit mauvais : « Esprit qui rends sourd et muet, lui dit-il, je te l'ordonne, sors de cet enfant et ne rentre plus jamais en lui ! » L'esprit poussa un grand cri, secoua l'enfant avec violence et sortit de lui. L'enfant resta comme mort, si bien que la plupart des témoins disaient : « Il est mort. » Mais Jésus, prenant l'enfant par la main, le fit lever, et celui-ci se tint debout. Jésus rentra à la maison ; ses disciples, qui étaient seuls avec lui, lui demandèrent alors : « Pourquoi n'avons-nous pas réussi, nous, à chasser cet esprit ? » Jésus leur répondit : « Des esprits comme celui-là, on ne peut les chasser que par la prière. »
(Illustr. 39) Raffael (1423–1520), La Transfiguration (de Jésus)
Le tableau représente dans la partie inférieure la guérison d'un garçon possédé. Huile, vers 1520, Pinacothèque du Vatican / Rome