(Illustr. 40)  Ernst Barlach (1870–1938), Le Bon Samaritain, gravure sur bois, 1919

Cf. Luc 10.25-37 . Luc 10.25-30 : Un enseignant de la Loi se leva et posa une question à Jésus pour lui tendre un piège. « Maître, lui dit-il, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » Jésus lui répondit : « Qu'est-il écrit dans notre Loi ? Comment la comprends-tu ? » Il lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même. » « Tu as bien répondu, lui dit Jésus : fais cela, et tu auras la vie. » Mais l'enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : « Oui, mais qui donc est mon prochain ? » En réponse, Jésus lui dit : « Il y avait un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s'en allèrent, le laissant à moitié mort.

 

(Illustr. 41)  Neo Rauch (né en 1960), Sainte Élisabeth prodiguant des soins aux malades, 2007, vitrail nord de la chapelle Sainte-Élisabeth, cathédrale de Naumburg / partie centrale

Luc 10.31-37 : Or il se trouva qu'un prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s'en écartant, poursuivit sa route. De même aussi un lévite arriva au même endroit, le vit, et, s'en écartant, poursuivit sa route. Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de pitié. Il s'approcha de lui, soigna ses plaies avec de l'huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l'emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, les remit à l'aubergiste et lui dit : ‹ Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. › » Et Jésus ajouta: « A ton avis, lequel des trois s'est montré le prochain de l'homme qui avait été victime des brigands? » « C'est celui qui a eu pitié de lui, lui » répondit l'enseignant de la Loi. « Eh bien, va, et agis de même », lui dit Jésus.

 

(Illustr. 42)  Albrecht Dürer (1451–1528), La Parabole du fils prodigue, gravure sur cuivre, vers 1497

Cf. Luc 15.13-20 . Luc 15.13-16 : « Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu'il avait reçu et s'en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire. Alors il alla se faire embaucher par l'un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l'envoya dans les champs garder les porcs. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait. »

 

(Illustr. 43)  Victor Wetschganow (1955–1995), Le Retour du fils prodigue, huile, 1994

Cf. Luc 15.18-20 : « Je vais me mettre en route, j'irai trouver mon père et je lui dirai : ‹ Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d'être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l'un de tes ouvriers. › Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l'aperçut et fut pris d'une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l'embrassa longuement. »

 

(Illustr. 44)  Max Beckmann (1884–1950), Jésus et la pécheresse, huile, 1917, City Art Museum / Saint Louis

Cf. Jean 8.7 : Eux, ils insistaient, répétant leur question. Alors il se releva et leur dit : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre !  »

 

(Illustr. 45)  Sculpture en marbre du christianisme précoce, Le Bon Berger, fin 3e siècle, Museo Pio Cristiano / Rome

Cf. Jean 10.11 et 14f : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis... Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis. »

 

(Illustr. 46)  Johann Friedrich Overbeck (1789–1869), Le Christ bénissant les enfants, huile, vers 1835

Cf. Marc 10.13f : Des gens amenèrent à Jésus de petits enfants pour qu'il pose les mains sur eux, mais les disciples leur firent des reproches. Jésus le vit, et s'en indigna. « Laissez donc les petits enfants venir à moi, ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu appartient à ceux qui leur ressemblent. »

 

(Illustr. 47)  Emil Nolde (1867–1956), Si vous ne devenez comme les petits enfants, huile, 1929

Cf. Marc 10:15f : « Vraiment, je vous l'assure : celui qui ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera pas. Et il serra dans ses bras et posa ses mains sur eux et les bénit. »

Jésus guérit les malades (Illustr. 48) Cf. Matthieu 19.1f : Après avoir donné ces enseignements, Jésus quitta la Galilée et se rendit dans la partie de la Judée située de l'autre côté du Jourdain. De grandes foules le suivaient et il guérit là les malades.

Mariage, divorce, célibat (Illustr. 48) Cf. Matthieu 19.3-12 : Des pharisiens s'approchèrent de lui avec l'intention de lui tendre un piège. Ils lui demandèrent : Un homme a-t-il le droit de divorcer d'avec sa femme pour une raison quelconque ? Il leur répondit : N'avez-vous pas lu dans les Ecritures qu'au commencement le Créateur a créé l'être humain homme et femme et qu'il a déclaré : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront plus qu'un ? Ainsi, ils ne sont plus deux ; ils font un. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. Mais les pharisiens objectèrent : Pourquoi alors Moïse a-t-il commandé à l'homme de remettre à sa femme un certificat de divorce quand il divorce d'avec elle ? Il leur répondit : C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de divorcer d'avec vos épouses. Mais, au commencement, il n'en était pas ainsi. Aussi, je vous déclare que celui qui divorce et se remarie, commet un adultère sauf en cas d'immoralité sexuelle. Les disciples lui dirent : Si telle est la situation de l'homme par rapport à la femme, il n'est pas intéressant pour lui de se marier. Il leur répondit : Tous les hommes ne sont pas capables d'accepter cet enseignement. Cela n'est possible qu'à ceux qui en ont reçu le don. En effet, il y a ceux qui ne peuvent pas se marier parce que, de naissance, ils en sont incapables ; d'autres le sont devenus par une intervention humaine. D'autres, enfin, renoncent à se marier à cause du royaume des cieux. Que celui qui est capable d'accepter cet enseignement, l'accepte !

La bénédiction des enfants (Illustr. 48) Cf. Matthieu 19.13-15 : Peu après, des gens lui amenèrent des petits enfants pour qu'il leur impose les mains et prie pour eux. Les disciples leur firent des reproches. Mais Jésus leur dit : Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Puis il leur imposa les mains et poursuivit son chemin.

Les riches et le royaume de Dieu (Illustr. 48) Cf. Matthieu 19.16-26 : Alors un jeune homme s'approcha de lui et lui dit: Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? lui répondit Jésus. Un seul est bon. Si tu veux entrer dans la vie, applique les commandements. Lesquels ? demanda l'autre. Eh bien, répondit Jésus, tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas d'adultère ; tu ne voleras pas ; tu ne porteras pas de faux témoignage ; honore ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout cela, lui dit le jeune homme, je l'ai appliqué. Que me manque-t-il encore ? Jésus lui répondit : Si tu veux être parfait, va vendre tes biens, distribue le produit de la vente aux pauvres, et tu auras un capital dans le ciel. Puis viens et suis-moi. Quand il entendit cela, le jeune homme s'en alla tout triste : car il était très riche. Alors Jésus dit à ses disciples : Vraiment, je vous l'assure : il est difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux. Oui, j'insiste : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. En entendant cela, les disciples furent très étonnés et demandèrent : Mais alors, qui donc peut être sauvé ? Jésus les regarda et leur dit : Cela est impossible aux hommes ; mais à Dieu, tout est possible.

La récompense des disciples (Illustr. 48) Cf. Matthieu 19.27-30 : Alors Pierre prit la parole et lui dit : Et nous ? Nous avons tout quitté pour te suivre : qu'en sera-t-il de nous ? Jésus leur dit : Vraiment, je vous l'assure : quand naîtra le monde nouveau et que le Fils de l'homme aura pris place sur son trône glorieux, vous qui m'avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes pour gouverner les douze tribus d'Israël. Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle. Mais beaucoup de ceux qui sont maintenant les premiers seront parmi les derniers, et beaucoup de ceux qui sont maintenant les derniers seront parmi les premiers.

 

(Illustr. 48)  Rembrandt Harmensz. van Rijn (1606–1669), Le Christ guérissant les malades (La Pièce aux cent florins)

Cette estampe illustre les thèmes de Matthieu, XIX : la guérison des malades, le divorce, la bénédiction des enfants, le danger des richesses (le jeune homme riche), la récompense des disciples (question de Pierre). Eau-forte et pointe sèche, vers 1640/49

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